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PREMIERE REPUBLIQUE (1960 - 1972) :

 


 

 

 

 

 

 

Portrait du président : Philibert Tsiranana :

 

 



 






 

 

 

 

 

 




 

Homme politique de renom, Philibert Tsiranana fut le premier président de la République de l'histoire de l'île de Madagascar.






 

D'origine très modeste, aucun n'aurait pu imaginer un instant à quel fabuleux destin le père de l'indépendance malgache allait être voué !

 

 



 

Philibert Tsiranana naît, selon sa biographie officielle, le 18 octobre 1912 à Ambarikorano dans le district de Mandritsara, bien qu’en fait sa naissance remonte à 1910.







 

Il est le fils de Madiomanana et Fisadoha Tsiranana, des éleveurs de bœufs aisés et des notables ruraux côtiers catholiques appartenant à l’ethnie Tsimihety (dont sa mère est d’ailleurs issue d’un des grands clans).







 

Destiné à devenir bouvier, il garde, à cet effet, le troupeau de bœufs familial jusqu’à l’âge de onze ans, mais, suite à la mort de son père, il est confié à son frère Zamanisambo (donc : son oncle...) qui l'envoie à l’école primaire d’Anjiamangirana.








 

En effet, suite à cette tragédie, Tsiranana, confié à son oncle, eut l'opportunité d'intégrer une école primaire grâce aux bons offices de ce dernier.






 

Philibert Tsiranana







 

Élève brillant, il est admis en 1926, 8e sur 25 à l’école régionale d’Analalava où il obtient son certificat d’études du second degré.







 

En 1930, il entre à l'école formatrice des futurs cadres de la société malgache, « Le Myre de Vilers » situé dans la capitale de la Grande Ile : Tananarive où il suit les cours de la « Section Normale ».







 

Se révélant être un élève assidu et brillant, le jeune garçon gravit petit à petit les échelons.








 

Sorti major avec un diplôme d’instituteur, il débute une carrière d’enseignement dans sa région natale, puis s’oriente en 1942 vers le professorat et obtient en 1945, grâce à des cours de perfectionnement à Tananarive, le concours de professeur-assistant (équivalent d'un poste de professeur d’école régionale).







 

En 1946, il obtient une bourse d’étude pour l’École normale d'instituteurs à Montpellier afin d'y effectuer un stage professionnel en tant que professeur-assistant.








 

Philibert Tsiranana quitte Madagascar pour la France métropolitaine en novembre 1946.

 






 

Parallèlement à cette carrière flamboyante dans l'enseignement,Tsiranana s'intéresse énormément à la politique de son pays alors sous la coupe du colonisateur français.







 

Ce goût de la politique, le jeune instituteur l'hérita de son mentor, Paul Ralaivoavy qui était à l'origine d'un groupuscule d'obédience communiste en 1946 : le GEC (Groupe d'Etudes Communistes de Madagascar) auquel d'ailleurs Tsiranana avait lui-même adhéré. 






 

Grâce à ses relations dans le GEC, l'enseignant put créer à son tour en 1946 son propre parti politique : le PADESM (Parti des Déshérités de Madagascar). 

 


 



 

Le mouvement du jeune Tsiranana entendait à l'époque lutter contre les inégalités dont souffraient les côtiers (les Malgaches originaires des côtes malgaches) dans la classe politique malgache devant la prédominance des Merina (ethnies originaires des Hauts Plateaux et de la capitale malgache en général).








 

Durant son séjour sur le territoire français de 1946 à 1950, Philibert Tsiranana prenant encore davantage conscience du manque d'accessibilité des côtiers à l'élite de la société malgache, prend l'initiative de créer l'AEMC (Association des Etudiants Malgaches Côtiers).







 

De retour sur le sol malgache en 1950, il prend alors une part active dans la vie politique malgache.








 

Le Président Tsiranana avec le Président Nixon.








 

C'est ainsi que l'homme, enfin politicien, grâce à un discours progressiste contrastant avec ses positions originaires et prônant l'unification et la réconciliation nationale pour faire taire les différends tribaux, réussit à se faire élire au poste de conseiller provincial dans la circonscription de la province de Majunga en 1952.







 

Homme politique ambitieux, Tsiranana réussit en 1956 à se faire élire député de Madagascar.







 

Grâce à cette nouvelle ascension, l'homme se dote d'une stature d'envergure nationale qui lui permet d'être le relais « naturel » des revendications indépendantistes malgaches auprès de la France.







 

Cependant, politique pragmatique, Philibert Tsiranana savait que le seul moyen d'accéder à l'indépendance passerait par une négociation pacifique sans effusion de sang.







 

Confirmé ainsi comme étant un des leaders malgaches les plus influents, Tsiranana mettra en place un nouveau parti politique avec la complicité de quelques compagnons du PADESM : le PSD ou Parti Social Démocrate.







 

Séduisant les autorités coloniales par sa politique progressiste et modérée, Tsiranana connaît une ascension irrésistible, aidé en cela par la volonté desdites autorités d'instaurer une autonomie progressive dans les colonies africaines.







 

C'est ainsi qu'en 1957, il accède à la vice-présidence du Conseil du Gouvernement.







 

Trois ans plus tard, le 26 juin 1960, Philibert Tsiranana réussit à convaincre le Général de Gaulle d'accorder la souveraineté totale à la Grande Ile et devient par la même occasion le premier président de la République de Madagascar.








 

Cet exploit vaudra au président 7 ans d'état de grâce de la part du peuple malgache.







 

Partisan au départ du libéralisme politique à l'occidental, le régime de Tsiranana vire peu à peu à une « démocratie restreinte » qui ne voit les principes démocratiques appliqués effectivement que dans les grands centres urbains.







 

Usé petit à petit par le pouvoir et déphasé par rapport aux réalités politiques, Philibert Tsiranana ne pourra empêcher les insurrections estudiantines de 1971 qui auront raison de lui.







 

A bout, il confie les pleins pouvoirs au chef d'état-major de l'Armée : le Général Gabriel Ramanantsoa, le 18 mai 1972.







 

Mis au banc de la politique, Tsiranana décède le 16 avril 1978 en laissant à la Grande Ile un héritage politique des plus importants et un bilan économique plus qu'honorable. 






 

La Première République prend fin en 1972 .

 









 

 

La République de Tsiranana :






 








 

Pendant douze ans, la République de Tsiranana connaît une stabilité institutionnelle qui tranche face aux troubles politiques qui secouent l’Afrique francophone à la même époque.







 

Cette particularité participe à la construction de sa popularité, attribuant à Philibert Tsiranana une réputation d'homme d’État remarquable.








 

En comparaison d'autres pays en voie de développement à cette époque ; son bilan semble honorable.







 

L’économie progresse lentement en suivant la voie d'un socialisme pragmatique.






 

Madagascar se voit attribuer le surnom d’« Île heureuse ».






 

Mais le processus de démocratisation est restreint, et s'achève sur une impasse.







 

Usé sur le plan physique et politique, il connaît une fin de mandat plus que mitigée.







 

L'image populaire d'un bienveillant maître d’école qu'il affiche publiquement, dissimule aussi une grande fermeté, voire un penchant pour l’autoritarisme.






 

Il demeure toutefois une figure politique malgache de premier plan et reste connu dans son pays comme le « Père de l’indépendance ».









 

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