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Insurrection et Indépendance de L'Ile Rouge :

 

 


 

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LUTTE DE LIBERATION :

 


 

Face à l'autorité coloniale, une résistance locale se développe.






 

Dès 1895, les "Menalamba", groupe d'insurgés nationalistes et traditionalistes, prônant la conservation de la religion des ancêtres et la fidélité à la royauté mènent leurs actions contre les Français, jusqu'en 1898.






 

Cette résistance, pas toujours organisée est une manifestation du rejet du "Fanjakana" ou de l'autorité coloniale qui instaure impôts, prestations (travaux d'intérêts généraux), réquisitions aux populations.






 

La naturalisation française est une des revendications premières des Malgaches.

 



 

L'intransigeance du pouvoir colonial radicalise le mouvement vers des volontés d'indépendance. 

 



 

L'insurrection de 1947, sévèrement réprimée, marque une étape décisive dans la lutte pour l'indépendance.















Insurrection du 29 Mars 1947 :



Les dirigeants de la IVe République ignorent le projet d'insurrection bien que les services de la Sûreté dirigés par le commissaire Marcel Baron en soient informés grâce à des agents infiltrés dans la Jina et d'autres sociétés secrètes.








 
Le MDRM, également informé, diffuse dans les villages un télégramme demandant à chacun d'éviter les violences. Mais l'appel est sans effet.





Selon certains commentateurs, les autorités françaises auraient fait en certains lieux arracher les affiches comme si elles souhaitaient en découdre avec les opposants cachés !








 
C'est ainsi que le 29 mars, quelques centaines d'hommes simplement armés de sagaies et de coupe-coupe attaquent des petites villes côtières et des plantations.





Ils s'en prennent aux Européens mais aussi aux Malgaches qui vivent et travaillent avec eux.





Les colons sont pris au dépourvu et ne peuvent réagir faute de moyens militaires sur place.







 
Le gouvernement de Paul Ramadier, désemparé, fait porter la responsabilité des troubles sur les trois parlementaires du MDRM.





Les députés, y compris l'extrême-gauche communiste, lèvent sans rechigner leur immunité parlementaire. Ils sont arrêtés.





Deux seront condamnés à mort mais leurs peines heureusement commuées en exil.







 
Malgré cela, la jacquerie s'étend. Elle embrase rapidement toute la partie orientale de l'île, où la misère et les frustrations sont les plus grandes.





Les rumeurs les plus folles courent sur le compte des insurgés, soupçonnés des pires atrocités.







 
Le gouvernement envoie à Madagascar des renforts, essentiellement des troupes coloniales (tirailleurs sénégalais) : au total 18.000 hommes début 1948.





La répression donne lieu à de nombreux débordements et crimes de guerre : tortures, exécutions sommaires, regroupements forcés, mises à feu de villages...








 
Parmi les crimes les plus graves figure celui du 6 mai 1947, quand le commandant du camp de Moramanga, dans la crainte d'une attaque, fait mitrailler plus d'une centaine de militants du MDRM emprisonnés dans des wagons.








 
L'armée française expérimente aussi une nouvelle technique de guerre psychologique : des suspects sont jetés vivants d'un avion pour terroriser les villageois de leur région.








 
En vingt mois, la «pacification» va faire 89.000 victimes chez les Malgaches selon les comptes officiels de l'État français.





Mais ces comptes auraient été exagérés par méconnaissance du terrain et pour alourdir le dossier d'accusation du MDRM.








 
Jean Fremigacci, maître de conférences à Paris-I et enseignant à l'université de Tananarive, établit le nombre des morts entre 30.000 et 40.000, dont 10.000 de mort violente et le reste de faim ou de maladie, ce qui est déjà beaucoup si on le rapporte aux 700.000 habitants de la région concernée.








 
Les forces coloniales perdent quant à elles 1.900 hommes (essentiellement des supplétifs malgaches).





On relève aussi la mort de 550 Européens, dont 350 militaires.




La disproportion des pertes tient à ce que les rebelles ne disposaient en tout et pour tout que de 250 fusils.







 
En métropole, Le Figaro et L'Humanité parlent du soulèvement mais le gouvernement et l'ensemble des organes de presse minimisent son importance et ne disent rien de la répression.





L'opinion publique, il est vrai, est davantage préoccupée par le rationnement, les grèves et la guerre froide.







 
L'insurrection de 1947 a été gommée de la mémoire collective des Français mais aussi des Malgaches qui admettent mal que les leurs aient pu très durement s'affronter.
 







En septembre 1958, les malgaches votent en faveur de la communauté proposée par le Général de Gaulle.

 
 




 



 

 

 

INDEPENDANCE DE MADAGASCAR : Le 26 Juin 1960 :

 

 








 

Après que la France a adopté la constitution de la cinquième République sous la conduite du Général Charles De Gaulle, le 28 septembre 1958, Madagascar a tenu un référendum pour déterminer si le pays devrait devenir une république autonome au sein de la communauté française.







 

L'AKFM et d'autres nationalistes opposés au concept d’autonomie limitée ont rassemblé environ 25 pour cent des voix.





La grande majorité de la population, sur la recommandation des dirigeants du PSD, a voté en faveur du référendum.

 




 

Le vote a mené à l'élection de Tsiranana en tant que premier président du pays, le 27 avril 1959.

 


 

 

Un an après les négociations entre Tsiranana et ses homologues français, le statut de Madagascar comme République autonome a été officiellement modifié le 26 juin 1960 en Etat entièrement indépendant et souverain.

 



 

 

La grande île devient pleinement indépendante le 26 juin 1960 ; sous la présidence de Philibert Tsiranana, qui restera au pouvoir jusqu'en 1972, contraint à cette date à démissionner après une grève générale.

 








 

 

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