L'histoire de Madagascar :

 
 

Histoire des Rois et des Reines de Madagascar :



 

Andrianampoinimerina (1745-1810) :
 


 



 

 

Quelques explication avant de vous parler du Roi "Andrianampoinimerina" :



 

Selon la légende, le roi régnant à l’époque de l’enfance de RAMBOASALAMA (ANDRIANAMPOINIMERINA), prit conscience que son règne allait prendre fin.


Ainsi, il décida de partager entre ses descendants sa fortune.

 

Ses nombreux trésors furent rassemblés dans la salle de trône et ses enfants et petits-enfants furent conviés à choisir parmi les bijoux, pierres précieuses, or et bien d’autres encore…

 

Tous s’empressèrent de prendre les plus beaux trésors hormis RAMBOASALAMA.


 

A l’écart du groupe, il trouva et pris un pot de terre posé discrètement au coin de la pièce.
Tout le monde se figea, le roi sourit et déclara à l’assemblée : « Ainsi donc, la terre lui appartient et sera mon héritier … »

A la mort du roi ANDRIAMBELOMASINA, son fils ANDRIANJAFY monta sur le trône et désigna comme successeur légitime, son propre fils, allant à l'encontre de la volonté de son défunt père (qui désigna RAMBOASALAMA comme successeur).

 

Celui-ci accéda au trône d’Ambohimanga en 1787, grâce à un coup d’Etat mené de main de maître avec l’appui des Hova d’Avaradrano (les Tsimafotsy d’Ambohimanga ) selon la volonté du roi défunt.


Il prit alors le nom d’ANDRIANAMPOINIMERINA (dit Nampoina) qui signifie "Prince désiré par l’Imerina" ou encore "Prince cher au cœur d’Imerina".

 


ANDRIANAMPOINIMERINA :

A la fin du XVIII ème siècle, l'arrivée de RAMBOASALAMA (plus tard appelé ANDRIANAMPOINIMERINA dit NAMPOINA, ce qui signifie : "Prince désiré par l'IMERINA"), va réunifier le royaume.


 

Le prince RAMBOASALAMA, fils de la princesse RANAVALONANDRIAMBELOMASINA et ANDRIAMIARAMANJAKA (Roi de Kaloy), petit-fils d’ANDRIAMBELOMASINA (Roi d’Ambohimanga), lui-même petit-fils d’ANDRIAMASINAVALONA (Roi d’Antanananiarivo), est né en 1740 à Kaloy.


 

Intronisé roi d'AMBOHIMANGA en 1787, il devient, après trois campagnes successives, maître d'ANTANANANIARIVO, en 1794 et lui donne son nom actuel d'ANTANANARIVO.


 

Dès son arrivé au pouvoir, il mit fin à la guerre civile et  restaure l’unité de l’Imerina.


 

Il devient après trois campagnes successives, maître d’Antanananiarivo en 1794 et lui donne son nom actuel, Antananarivo (qui devint la capitale de son royaume).


 

Il institue les "12 collines sacrées de l'IMERINA" en plaçant chacune d'elles sous l'autorité de l'une de ses épouses.


 

Suite à ses conquêtes dans l'ensemble du pays, il va relancer le développement urbain de la ville d'ANTANANARIVO en faisant sa capitale.


 

Il entreprend pour la capitale une série de travaux qui vont conférer à la ville un nouvel élan. Grand administrateur, il crée des lois organisant le cadre de la vie quotidienne de ses sujets (justice, réglementation des marchés et du commerce, construction des digues, …).


 

Andrianampoinimerina fut (1745-1810), l'unificateur du royaume merina, et de Madagascar.


 

Il soumet les Betsileo et les Sihanaka des Hautes Terres et organise son royaume en fokolona, unités socio-politiques constituées à partir des structures traditionnelles.

 

Son célèbre précepte géopolitique "Ny ranomasina no valam-parihako" (qui signifie littéralement "la mer est la limite de ma rizière" soit "la mer est ma frontière") était motivé par le souci de maîtriser les routes commerciales et par l’impératif stratégique de porter au plus loin de sa capitale les frontières de son royaume.

 

Grand administrateur, il créa des lois (justice, réglementation des marchés pour favoriser le commerce, construction des digues …) organisant le cadre de vie quotidienne du peuple.


 

D’ailleurs, certaines dispositions de la législation civile d’ANDRIANAMPOINIMERINA ont été reprises par la législation actuelle.


 

Il laissa le souvenir d’un roi sage, grand conquérant et fin stratège : il fit de l’Imerina une grande puissance étendue sur la majeure partie du territoire malgache.

 



Son règne exceptionnel restera gravé dans les annales de l’Histoire des Rois et des Reines de Madagascar ; ainsi que dans la tradition orale transmise de génération en génération.


 

Il meurt en 1810 laissant la place à son fils : Radama Ier.


 

À sa mort, une forte réaction contre la culture européenne commence à naître ; elle sera désormais une constante dans la politique du pays.





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