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PREMIERE REPUBLIQUE (1960 - 1972) suite :

 


 

 

 

 



 

La maladie du Président Tsiranana :






 







 

Le président Tsiranana souffre d’une maladie cardiovasculaire. En juin 1966, son état de santé se dégrade nettement ; il est forcé de prendre deux mois et demi de convalescence, puis de se rendre trois semaines en France afin d’y parfaire sa guérison.







 

Officiellement, le mal dont il souffre provient d’une fatigue.






 

Par la suite, le dirigeant malgache se rend fréquemment à Paris pour y faire des examens et sur la Côte d’Azur pour  s’y reposer.






 

Sa santé ne s’améliore pas pour autant.






 

Eloigné quelque temps des affaires, Tsiranana réaffirme à la fin de l’année 1969 son autorité et son rôle de meneur au sein du gouvernement.






 

Il décide ainsi le 2 décembre, à la surprise générale, de « dissoudre » le gouvernement, alors même que cette mesure est anticonstitutionnelle car relevant de la motion de censure.







 

Une quinzaine de jours plus tard, il forme un gouvernement reprenant les mêmes ministres à deux exceptions près.






 

En janvier 1970, alors qu’il est de nouveau en déplacement en France, son état s’aggrave soudainement.






 

Le président de la République française Georges Pompidou déclare alors à Jacques Foccart :






 

« Tsiranana m’a fait très mauvaise impression physiquement.
 

Il avait un papier sous les yeux et ne pouvait pas le lire.
 

Il n’avait pas l’air du tout à son affaire et ne m’a parlé que de petits détails, de petites choses et pas de politique générale. »







 







 

Malgré tout, le président malgache se rend à Yaoundé afin d’assister au sommet de l’OCAM.







 

Dès son arrivée dans la capitale camerounaise, le 28 janvier, il est victime d’une attaque et regagne aussitôt Paris, par avion spécial, pour y être soigné à l’hôpital de la Salpetrière.







 

Durant dix jours, le président reste dans le coma avant de recouvrer la parole et presque toutes ses facultés.







 

Son hospitalisation se prolonge jusqu’au 14 mai 1970.







 

Durant ces trois mois et demi de convalescence, il reçoit la visite de nombreuses personnalités politiques françaises et malgaches dont, le 8 avril, celle du chef de l’opposition Richard Andriamanjato, de retour de Moscou.







 

Le 24 mai, Philibert Tsiranana regagne Madagascar.







 

En décembre 1970, il multiplie les déplacements sur la Grande île afin d’annoncer aux Malgaches son intention de demeurer au service du pays car il pense avoir recouvré la santé.







 

Mais le déclin politique est nettement amorcé.







 

Tsiranana, exacerbé par le culte de la personnalité, devient autoritaire et irritable.







 

Il se réclame même de la volonté divine : « Pourquoi Dieu a-t-il choisi David, un petit berger pauvre, pour devenir roi d’Israël ?
 

Et pourquoi Dieu a-t-il conduit l’humble bouvier d’un village perdu de Madagascar, pour devenir le chef d’un peuple entier ? »








 

En fait, coupé des réalités par un entourage de courtisans intéressés, il se révèle incapable d’apprécier la situation socio-économique.

 







 



 

La retraite forcée de Tsiranana :




 

Tsiranana reste toujours le président de la République malgache.





 

Les pleins pouvoirs donnés au général Ramanantsoa ne constituent, pour lui, qu’une parenthèse.






 

Il déclare à Jacques Foccart le 22 mai 1972 :




 

« J’ai été élu par le peuple. On me tuera peut-être, mais je ne m’en irai pas.
 

On mourra ensemble, avec ma femme, s’il le faut ! »

 





 

Mais ces pouvoirs relèvent, depuis le 18 mai, du virtuel.






 

Sa présence est d’ailleurs politiquement inutile et encombrante.






 

Tsiranana en prend progressivement conscience.







 

Lors d’un voyage privé à Majunga, le 22 juillet 1972, des manifestants l’accueillent en arborant des banderoles hostiles, telles que : « Nous en avons marre de vous papa » ou « C’est fini le PSD ».







 

C’est également à Majunga que durant les évènements de mai, le buste du président trônant au centre de la ville avait été abattu.







 

Toutefois, il faut véritablement attendre le référendum constitutionnel du 8 octobre 1972 acquis à 96,43% des suffrages et qui confie les pleins pouvoirs à Ramanantsoa pour cinq ans, pour le convaincre qu’il a fait son temps.







 

Tsiranana est alors déchu de ses fonctions de président de la République.







 

Se qualifiant, quant à lui, de « président de la République suspendu », il ne se retire pas pour autant de la vie politique et devient même un virulent opposant au régime militaire.







 

Le général Ramanantsoa lui signifie cependant qu’il n’a pas à parler de choses politiques et qu’il n’est pas, non plus, autorisé à faire des déclarations à des journalistes.







 

Le PSD va alors connaître des tracasseries judiciaires avec l’interpellation de nombreuses personnalités du parti.







 

Lors des élections consultatives du Conseil National Populaire de Développement (CNPD) du 21 octobre 1973, le PSD est à son tour victime des irrégularités du scrutin.







 

Les candidats favorables du pouvoir enlèvent ainsi 130 sièges sur 144.







 

Lors de ce scrutin, Tsiranana renoue avec son ancien dauphin André Resampa, libéré en mai 1972, qui entre-temps a fondé l’Union des Socialistes Malgaches (USM).







 

La réconciliation aboutit à la fusion, le 10 mars 1974, du PSD et de l’USM qui deviennent le Parti Socialiste Malgache (PSM) avec Tsiranana pour Président et Resampa comme secrétaire général.







 

Le PSM réclame un gouvernement de coalition afin de mettre fin au désordre économique et social (pénuries, affrontements ethniques entre Merinas et Côtiers…) lié à la « malgachisation » et à la « socialisation » de la société malgache.





 

 

Dans un communiqué du 3 février 1975, Tsiranana propose même la création d’un « comité des sages », chargé de désigner une personnalité appelée à former un gouvernement provisoire devant organiser des élections libres et démocratiques dans un délai de 90 jours.







 

Après la démission du général Gabriel Ramanantsoa et l’accession à la tête de l’État du colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava le 5 février 1975, Philibert Tsiranana décide de se retirer de la vie politique.







 

Mais le 11 février 1975, Ratsimandrava est assassiné.






 

Un tribunal militaire exceptionnel est alors chargé du « procès du siècle ».







 

Parmi les 296 inculpés se trouve Tsiranana qui doit répondre de huit chefs d’accusation dont le plus grave, pénalement, est celui de « complicité dans l’assassinat du colonel Richard Ratsimandrava, chef de l’État et du gouvernement ».







 

Philibert Tsiranana est finalement relaxé, faute de preuve.







 

Après le procès, l'ancien président ne préoccupe plus grand monde à Madagascar.






 

Il se rend un temps en France pour y retrouver sa famille et consulter ses médecins.






 

Puis, le 14 avril 1978, il est transporté en urgence à Tananarive, dans un état critique.







 

Admis à l’hôpital Befelatanana dans le coma, il ne reprend pas connaissance et s’éteint le dimanche 16 avril 1978 en fin d’après-midi.







 

Le Conseil suprême de la Révolution, dirigé par Didier Ratsiraka, organise pour lui des funérailles nationales.







 

L’immense foule tananarivienne qui se presse à ses obsèques témoigne du respect et de l’affection portée, en définitive, à celui qui reste dans l’histoire malgache un personnage de premier plan, et probablement un personnage vénéré.


 










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