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L'histoire de Madagascar :

 

 

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L'île de Madagascar est connue des navigateurs arabes depuis au moins le XII e siècle.

 

Les cartographes érudits européens de la fin du quinzième la positionnent maladroitement sur leur mappemonde, sous le nom de Madagascar.

 

C'est en 1507 que Ruiz Pereira, un navigateur portugais, mouille à l'estuaire de la Matitana sur la côte orientale et la baptise du nom de Isola San Lorenzo, Isle de Saint-Laurent.

 

 

 
 

 

Origines du peuplement :

 

 

Premiers navigateurs
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Tout permet de penser que les premières personnes qui découvrirent l’Ile étaient les navigateurs nusantariens.
 


 

Dès les premiers siècles de notre ère, la maîtrise précoce de l’art de la navigation a effectivement permis au peuple malayo-polynésien d’effectuer un exode important vers la Grande Ile.

 



 


Embarqués sur des vaisseaux multicoques et des embarcations à balanciers, pouvant accueillir jusqu’à un millier de passagers, ils amenèrent :

 

 

Savoir, techniques (métallurgie, riziculture, tissage de soie …) et denrées : les navires pouvaient transporter des centaines de tonnes de marchandises (bananiers, cocotiers, canne à sucre …).




Ces navigateurs indonésiens qui possédaient au préalable des établissements commerciaux sur les côtes africaines, ont favorisé des mouvements de populations bantoues (qui viennent de l’intérieur des terres africaines) vers Madagascar.
 

 
Devenue une étape importante sur une route commerciale très fréquentée, Madagascar attire un grand nombre de navigateurs, en quête de richesse : des musulmans se mêlent à ces déplacements de populations.

 


 

Ainsi, on suppose que la population de l’île serait le produit d’un métissage poussé entre les premiers occupants indonésiens et africains : ce qui expliquerait cette variation de physionomie, de langage et de culture selon les régions :

 

 

Sur les côtes, les habitants ont des traits dominants de type africain, tandis que vers l’intérieur, ils ressemblent plus aux indonésiens.

 

 

 

 

 

Les royaumes de la Grande île :

 

 

Toutefois, ce n’est qu’au cours des premiers siècles du second millénaire que se mettaient réellement en place les groupes ethniques autochtones actuelles.

 

 

Les Européens ne découvrent l’île qu’en 1500 ; les Portugais avec Diégo Diaz sont les premiers à imposer leur présence (notamment à Diégo Suarez).





L’introduction massive des armes à feu et le développement de la traite des esclaves, affectent de manière décisive le destin de la Grande Ile.

 
 

En 1665, le roi Louis XIV tient à faire de Madagascar la base avancée de la Compagnie française des Indes orientales.





 


Certains royaumes se lient aux Européens :

 

 

Le royaume Sakalava réussit à s’étendre sur la majeure partie du littoral occidental de l’Ile, sous l’égide des rois "maroseranana" (aux nombreux ports) ;



 

Ou le royaume Betsimisaraka, fondé par Ratsimilaho, le fils d’un pirate anglais.





Les royaumes situés à l’intérieur des terres (Merina, au nord et Betsileo au sud ) continuent à se développer.





La confédération Merina est unifiée sous le roi Andrianampoinimerina, au début du XIXe siècle, puis sous son fils, le roi Radama Ier.




 

Ce dernier ouvre les portes du pays aux Européens, étend le territoire du royaume, avec le soutien des Britanniques.




 

L'île est officiellement reconnue, à partir de 1817, royaume de Madagascar.



 

 
 

 

Taolagnaro : un site historique populaire de l’île de Madagascar :


 

La ville de Taolagnaro est sûrement un des sites historiques les plus populaires de l'île de Madagascar.



 

Se situant à 1.122 km de la capitale, Antananarivo, elle est la ville la plus importante de la région d'Anosy, située au sud de l'île.



 

Cette presqu'île est un des comptoirs français du XVIIe siècle.




 
 

En effet, les commis de la compagnie des Indes Orientales :


 

Jacques de Pronis et Foucquenbourg, y ont établi un comptoir au nom de Louis XIII, sous les ordres de Richelieu en 1643.

 
 

Ils avaient quitté Dieppe, sur le « Saint Louis », une année avant pour établir un marché à Madagascar.
 

 

Au départ, la colonie n'était composée que d'une poignée de naufragés français, sept dizaines de colons envoyés par la Société orientale, débarquant du Saint Laurent.

 
 

Cette petite collectivité installa le premier campement sur la pointe de Sainte Luce (plus connue sous le nom de la baie de Manafiafy) mais les lieux étaient insalubres, beaucoup d'hommes périrent de fièvre.

 
 

La décision fut donc prise de transférer le comptoir sur la presqu'île de Tholongar.

 
 

Le nouveau comptoir fut baptisé : Fort Dauphin, en l'honneur de l'héritier du trône, pour servir de point de ravitaillement sur la route des Indes.

 
 

Etienne de Flacourt prend la tête du comptoir à la place de Jacques de Pronis en 1648.

 
 

Ce dernier avait choqué les indigènes en faisant de la traite d'esclaves.

 
 

Le nouveau dirigeant commence alors à observer les moeurs et les coutumes malgaches et il en tirera un dictionnaire, le Catéchisme et l'Histoire de la Grande Isle de Madagascar.

 
 

Il repartira sept ans plus tard avec des bagages culturels, mais sans grand succès pour la mission commerciale.

 
 

Son départ plonge le comptoir dans le gouffre : l'isolement, les conflits internes et les razzias de la population de la région incitent les colons à partir.

 
 

En Août 1674, un assaut de la tribu des Tanosy force le reste des colons à se réfugier sur l'île Bourbon (actuelle île de la Réunion).

 
 

Le contrôle de la région passe alors aux mains des leaders autochtones qui étaient favorables à la piraterie.

 
 

Sous les ordres du comte de Maudave, les Français tenteront de se réapproprier le contrôle du comptoir de 1766 à 1771, mais ce projet sera abandonné quatre ans plus tard.

 
 

Pourtant, la population locale s'était montrée plus hospitalière envers les étrangers.

 

 
 

 

 

Andriamandresy : prince et fondateur du peuple Antesaka :

 
 

Les Antesaka sont issus de l'immigration Sakalava.



 

Vers les 16ème et 17ème siècle, les Antesaka ont commencé à composer l'une des 18 ethnies existant à Madagascar.

 
 

C'est un peuple qui s'est formé suite à un long parcours à travers l'île de ses fondateurs qui ne sont autres que les princes Andriamandresy et Andriamisara, fils du roi Sakalava Andriamandazoala.

 
 

Etant donné que le royaume Sakalava était trop petit pour les 14 descendants royaux de ce dernier, le roi Sakalava Andriamandazoala forma ses fils afin d'accomplir de nouvelles conquêtes aux quatre coins de l'île.

 
 

Avec l'aide de son frère Andriamisara (et une soeur dont le nom ne fut pas mentionné dans l'histoire), le prince Andriamandresy bâtit le royaume Sakalava du Menabe et fit de Bengy, sa capitale.

 
 

Puis, Andriamandresy décida de s'aventurer vers d'autres contrées et remonta plus au nord dans le pays Betsileo pour essayer de soumettre ces derniers à son commandement.

 

 

Cette tentative de conquête lui coûta cependant la vie durant une bataille et son enveloppe charnelle fut ramenée par ses ennemis à son frère, Andriamisara dans le Bengy, un geste que le frère apprécia.

 
 

 Andriamisara décida de laisser en paix le peuple Betsileo et décréta que celui qui passera outre cet avertissement subira une malédiction car il était célèbre pour avoir des facultés prophétiques et un appui religieux.

 
 

A sa mort, en 1650, il confia le pouvoir du royaume à une lignée autre que la sienne, c'est-à-dire à son neveu Andriandahifotsy, fils de sa soeur et de père hypothétiquement de sang non malgache.

 
 

Toutefois, l'histoire n'y fait aucune allusion.

 
 

Comme Andriamisara était un grand roi et respecté de tous, une cérémonie commémorative en son nom est célébrée chaque année vers le mois d'août dans le pays sakalava, pour une durée de deux semaines. C'est le Fitampoha.

 
 

Jusqu'à aujourd'hui dans le Menabe, ce rituel de souveraineté a été préservé d'où l'attachement aux valeurs religieuses anciennes, sauf lors de la colonisation où il fut interdit par les ressortissants coloniaux.

 
 

Littéralement, le Fitampoha notifie le Bain des reliques des ancêtres royaux.

 
 

La cérémonie est menée par le roi gouvernant.

 
 

Elle a pour but la bénédiction pour un monde encore meilleur, une plus grande nativité, la fertilisation des sols, une meilleure récolte et un surcroît du bétail d'élevage. Il en sera de même chaque année.





La coutume perdurera.

 


 

Voici une photo d'époque :

Famille Malgache


 





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