Le palais de la Reine : brûlé en 1995 :
 

Malheureusement, le palais fut détruit par les flammes lors d'un grave incendie le 6 novembre 1995.

 

Le Rova est aujourd'hui en reconstruction pierre par pierre.

 

Le Rova était, à l'époque royal, le lieu de résidence des rois et princes mais aussi un poste d'observation et de défense parfait.

 

Il était comme une sorte de camp fortifié, vu qu'il était entouré d'une palissade de bois pointus.

 

A l'entrée du palais, on peut voir la sculpture d'un aigle, également appelé « voromahery » qui symbolise le pouvoir des rois.


 

L'endroit est considéré comme le lieu de résidence éternel des rois merina car ils y reposent tous.
 

 

Depuis la reine Ranavalona 1ère, les reines et rois de l'Imerina, ou des hautes terres centrales se sont succédés pour en faire une habitation lors de leur règne.

 

Même les corps des rois qui ont régné avant la construction du palais du Rova comme Andrianjaka, ont été exhumés et transportés vers les tombeaux sacrés de la cour du Rova.

 

Le premier tombeau qui fut construit dans l'enceinte du Rova referme les reliques des reines Ranavalona 1ère, Rasoherina, Ranavalona II et Ranavalona III, cette dernière ayant été exilée à Alger, son corps fut rapatrié en grande pompe et enterrée avec ses ancêtres.

 

Une deuxième sépulture renferme les restes du roi Andrianampoinimerina. Les autres rois sus-cités gisent dans les sept tombeaux sacrés appelés « Fitomiandalana ».
 

 

Le grand bâtiment considéré comme le palais proprement dit est rectangulaire, taillé dans la pierre et comporte quatre tours angulaires aux toits pyramidaux.

 

Vu des plaines de Mahamasina, le palais surplombait la ville dans toute sa splendeur.
 

D'ailleurs, la beauté du palais du Rova a inspiré la construction du palais présidentiel malgache d'Iavoloha qui est une réplique qui se veut fidèle mais en plus moderne.
 

Le plus déchirant fut que les autorités n'ont jamais pu donner de noms aux véritables auteurs du massacre de ce patrimoine national.

 

Malgré un procès qui a eu lieu dans une ville du nom d'Arivonimamo, le mystère reste entier sur les vrais cerveaux de cette conspiration, vu que la thèse de l'accident reste toujours contestée par l'opinion publique.


 

Certaines personnes se sont regroupées en associations et ont organisé des levées de fond dans le but de reconstruire le palais, sans aucun vrai responsable pour diriger les opérations.

 

Une partie de la population, cependant, pensait que l'incendie faisait partie de l'histoire du Rova et qu'en tentant de reconstituer les vestiges, on effacerait une trace de son histoire.
 

Après avoir reçu le financement nécessaire, les autorités actuelles ont procédé à la reconstruction du palais pour tenter de le faire renaître de ses cendres.

 

En montant au palais, on peut avoir une vue saisissante de toute la plaine environnante.
 

 

 Avec l’incendie, fin 1995, de cette cité royale, c’est un haut lieu de l’histoire malgache qui a été réduit en cendres.
 

La restauration des édifices d’époques et de styles divers, symboles politiques et religieux de l’ancienne royauté, est l’une des priorités de la délégation malgache auprès de l’Unesco.

 

Voici le visage que montrait "le Rova" ; il y a déjà près de 15 ans ; (à cette époque là ; le Rova n'était l’ombre que de lui-même) mais aujourd'hui avec sa restauration ; il est devenu encore plus beau qu'autrefois...

D'ailleurs, j'aurai aimé à nouveau le revisiter afin de pouvoir constater par moi-même sa beauté retrouvée...

 


 

Voici les quelques photos représentant la restauration du Palais
 



 




 




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